Du gaz à l’électricité, en passant par le granulés de bois, les crises de 2022 ont conduit à des prix excessifs. Aujourd’hui, la situation semble apaisée, mais il reste encore des séquelles et des inquiétudes, voire de réelles tensions.
Stabilisation à un niveau plus élevé qu’avant crise pour le gaz et l’électricité.
« Nous sommes sortis de l’épisode aigu de la crise. Depuis plusieurs mois, les choses se sont calmées, mais nous n’avons pas retrouvé les prix d’avant-crise », résume Dominique Jamme, directeur général de la CRE (Commission de régulation de l’énergie).
Du gaz, la crise s’est propagée à l’électricité – alors même que la production nucléaire française était historiquement basse – à tel point qu’à l’automne, le prix moyen 2023 a atteint 400 €/MWh. Heureusement, il s’est orienté à la baisse. Aujourd’hui, le prix pour 2026 est à 112 € « ce qui reste élevé » et le prix 2024 à 170 € – soit 30 € de plus qu’en Allemagne, « signe qu’il y a encore de l’inquiétude ». Là encore, « nous sommes en sortie de crise, mais la situation est toujours tendue », souligne Dominique Jamme. Rappelons que le bouclier tarifaire limite pour l’instant pour les particuliers, le prix de l’électricité jusqu’en 2025 et du gaz jusqu’au 31 décembre 2023.
Même évolution sur le marché du granulé de bois.
« A l’automne 2022, suite à une crise panique, les prix sont montés à des niveaux exorbitants », explique Eric Vial délégué général de l’association Pro pellet. Pour autant, le phénomène a été de courte durée et n’a concerné que de faibles volumes. Seuls 17% des consommateurs ont acheté leur granulé à plus de 700€ la tonne (600€ pour l’essentiel). Par la suite, une faible demande combinée à d’importants stocks a fait baisser le prix. Il s’établit aujourd’hui entre 500 et 550 € la tonne, et devrait légèrement remonter de 20 à 70 € d’ici l’hiver. Si la situation s’est tassée, force est de constater que ces prix ont doublé en deux ans. » Nous sommes confrontés comme les autres à l’augmentation des coûts de production, mais cela a été plus visible car nous n’avons pas eu de bouclier « , note Eric Vial, qui déplore une chute irraisonnée des ventes de chaudières et poêles à granulé. « Même au plus haut, le granulé était toujours compétitif par rapport à l’électricité, insiste-t-il. Les installateurs doivent reprendre confiance. »
Source : Propellet. Pour les hypothèses de calcul : tinyurl.com/3hrhz3t7
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